Départ : samedi 29 septembre à 5h du matin
Arrivée : samedi 29 septembre à 9h30
Météo : splendide, froid et très venteux
Bilan : un lever de soleil particulier
« Hey, Gaëtan, et si on levait tôt demain matin pour aller voir le lever du soleil ? » demandais-je innocemment. Il y a des fois où il faut savoir me dire non enfin ! Et évidemment Gaëtan a répondu « oui, bien sûr, c’est une excellente idée » et c’en était une jusqu’au moment où il a fallu sortir du lit bien chaud à 4h45 du matin.
9h44, enfin quelque chose à manger ! Il faut dire que 4h à vadrouiller en montagne, ça creuse sérieusement ! Petit retour en arrière, vers 4h50, lorsque mon réveil s’est mis à brailler. On va résumer rapidement : lever dans la minute qui a suivi la sonnerie du réveil, bol de céréales, pipi, dents lavées, et c’est parti chez Emilie (oui, vous ne vous en doutiez pas, et pourtant c’est Gaëtan qui parle). Je la prends en stop, et on monte au col de Porte. Les premières neiges nous accueillent à 1350 m, et au départ du Charmant Som, la couche se fait déjà bien épaisse. La montée est rapide, bien que difficile : on s’enfonce souvent, on dérape le reste du temps (en plus la planche de surf prend le vent… mais pourquoi j’écoute Emilie ?). Arrivés en haut, on assiste à un spectacle magnifique : le Mont Blanc se découpe merveilleusement sur un décor de teintes orangées, et le temps est si clair que l’on peut voir jusqu’au Matterhorn ! Puis, petit à petit, le soleil joue avec les nuages, passant par les si belles couleurs d’un lever, tandis que la Lune se rebelle, et reste haute dans le ciel.
Ah oui le chien ! J’allais l’oublier. Celui que l’on surnomma « le chien », sans doute à cause de son appartenance raciale, nous accompagne durant tout notre périple.
Je reprends là le récit puisque Gaëtan s’en est allé vers d’autres aventures. Après être restés plus d’une demi-heure au sommet soumis à un vent déchaîné, on se décide à redescendre. La planche de surf est là, Gaëtan l’a amenée jusque-là haut (merci) : j’attends ce moment depuis déjà plusieurs mois. Malheureusement, l’appréhension reprends le dessus et je ne parviens qu’à descendre la pente – raide précisons-le – en « feuille morte ». Mais bon, c’est le début de la saison, patience, dans quelques temps, je serais capable de suivre les autres en ski-surf de rando, c’est sûr ! Jusque-là, il faut que je m’entraîne sérieusement.
A la semaine prochaine.